Cette semaine, nous rencontrons Vinnie de Hurkmans Plaatwerk. En tant qu’opérateur laser et homme de métier polyvalent, il nous parle de son travail et de son approche au sein de l’entreprise.
Peux-tu te présenter et expliquer ton rôle dans la production de tôlerie?
Je m’appelle Vinnie Schuurmans, j’ai presque 33 ans et je vis à Schijndel avec ma fiancée et nos deux enfants de 7 et 2,5 ans. Pendant mon temps libre, je suis souvent sur un terrain de tennis ou de padel, je vais volontiers voir des matchs du PSV et j’aime faire des activités en famille.
Je travaille chez Hurkmans Plaatwerk depuis le 1er octobre 2018. J’ai commencé comme plieur et j’ai évolué pour devenir opérateur laser. Ma tâche principale est de piloter la machine de découpe laser et d’établir le planning, afin d’assurer un déroulement fluide de la production. Je donne aussi un coup de main là où c’est nécessaire : cisaillement, soudure, pointage, sertissage ou pliage – j’aime pouvoir être utile à plusieurs postes.
Travailler manuellement m’a toujours attiré, et aucune journée ne se ressemble. C’est cette variété et cette dynamique qui rendent le métier intéressant.
Comment contrôles-tu la qualité du produit fini?
La qualité commence par la vérification des bases. Je vérifie toujours si la bonne révision figure sur l’ordre de fabrication. Si ce n’est pas le cas, je consulte l’ingénieur avant de démarrer. Pendant la découpe laser, je m’assure que les pièces sortent proprement et avec précision. Avec de petits réglages, je fais en sorte qu’elles soient le plus possible exemptes de rayures ou de bavures. C’est comme ça qu’on livre un travail de vrai pro.
Quelle importance accordes-tu à la sécurité au travail, et comment y contribues-tu?
La sécurité est toujours prioritaire chez nous. On travaille avec des machines lourdes et des matériaux coupants, donc la prudence est essentielle. Si quelqu’un ne porte pas de protection auditive dans une zone où c’est obligatoire, on se le signale immédiatement. C’est comme ça qu’on garde un environnement sûr pour tous.
Que fais-tu lorsqu’un produit ne peut pas être fabriqué comme prévu ? Et comment le résolvez-vous ensemble?
Il arrive parfois qu’un design ne soit pas réalisable tel quel. Dans ce cas, on en discute avec l’équipe pour voir si de petites adaptations ou un changement dans l’ordre des étapes permettent d’arriver malgré tout à un bon résultat. Cette flexibilité et cette collaboration font en sorte qu’on peut quand même livrer ce qui est attendu, sans compromis sur la qualité.
Comment gères-tu la pression du temps et les délais en production?
Quand le planning est serré, je discute avec l’ingénieur pour voir si certaines commandes peuvent être replanifiées. Une bonne communication est essentielle. En parlant clairement, on garde le contrôle sur le processus et on évite le stress et les erreurs inutiles.
Qu’est-ce que tu préfères dans le travail de la tôle?
Ce que j’aime le plus, c’est partir d’une simple plaque et en faire un produit fini complet. Ce processus du début à la fin, c’est quelque chose dont je suis fier. Ça donne une vraie satisfaction de voir ce qu’on peut créer avec ses mains et les machines.